Sunday, October 15, 2006

Loup, y es-tu ? (1)


Les circonstances ont fait que je n’ai pas eu le loisir de réagir ici, de suite, à l’affaire Redeker, ce qui me permet heureusement un certain recul. Rappelons les faits. Dans la foulée du discours prononcé par Benoît XVI à Ratisbonne et de l’incroyable mousse médiatique qui s’en suivit après la protestation de milieux musulmans, un professeur de philo déjà connu par quelques publications a fortement réagi. Il a dit haut et clair ce qu’il pensait de l’islam, en particulier dénoncé son caractère intrinsèquement violent. Une fatwa fut immédiatement lancée contre lui, avec sur des sites web sa photo, celle de sa maison, celles de sa famille, et le professeur ayant reçu protection de la DST n’est plus qu’un errant qui se cache, un clandestin en somme. Mais le plus inquiétant de cette affaire n’est pas que des musulmans se croient obligés de nous persuader de la non-violence du Coran en lançant des appels au meurtre, ce qui est tout de même paradoxal, c’est le moins qu’on puisse en dire ; le plus inquiétant, c’est la hâte avec laquelle les chers collègues, le journal qui l’avait publié, les hommes politiques et jusqu’au ministre tentent de se désolidariser de lui comme s’il s’agissait d’un animal pesteux. Et balancent aux orties par la même occasion la liberté de parole et de pensée pour laquelle leurs pères et leurs grands-pères se sont battus avec assez d’énergie pour finir par l’inscrire dans la Constitution[1]. Mais de quoi ont-ils peur ?
Si l’on raisonne de manière froide, objective, cynique peut-être mais la politique en suscite toujours une dose, toute l’affaire est ridicule. Enfin quoi ! Un pays du G8, avec une armée assez performante pour aller semer les droits de l’homme et la démocratie à la pointe du canon de la Bosnie au Kosovo et de l’Afghanistan à la Côte d’Ivoire, tremble parce qu’un prof de lycée a écrit quelques lignes qui déplaisent à des imams et qu’on a manifesté quelques heures dans des pays étrangers ? Ce même pays qui n’hésite pas à faire du maintien de la paix au Liban, situation un tantinet plus dangereuse, y compris pour les risques d’attentats si quelque jihadiste prend la mouche ? Y aurait-il même eu quelques voitures de plus brûlées dans les banlieues, cela valait-il cette dérobade ? Qu’est-ce qui est le plus précieux, notre mode de vie, notre liberté, ou de ne pas risquer de fâcher ceux qui tiennent le robinet du pétrole ? Je pourrais comprendre, sans l’approuver, que certains mettent les questions économiques au dessus de toute autre considération ; à ceux là, je ne peux opposer que la parole du Christ : « A quoi sert à l’homme de gagner le monde s’il vient à perdre son âme ? », c'est-à-dire son identité la plus profonde. Si l’on relit La Fontaine, ils sont chiens bien nourris et qui portent leur collier ; je ne sais pas faire autrement que rester loup, famélique peut-être mais libre. Mais je ne suis pas sûre que le responsable du lycée susurrant aux journalistes que Redeker « était controversé » dans l’établissement ait beaucoup à voir avec l’économie pétrolière ; quant au Figaro qui retire l’article des archives en ligne parce que la Tunisie a interdit un numéro sur son territoire, on peut se demander comment il ose encore sans rougir afficher sa devise : « Sans liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur. »
Mais l’affaire Redeker n’est que la partie visible d’un iceberg.

Si le 11 septembre a transformé quelque chose dans le monde, c’est le rapport de nos pouvoirs à la sécurité. Déjà depuis une bonne quinzaine d’années, la propagande de plus en plus présente jouait sur l’émotion en excluant l’analyse rationnelle de l’information, surtout télévisée. On assurait de l’audience en faisant pleurer Margot, une Margot que, par ailleurs, on méprisait profondément en attribuant douze ans d’âge mental au « téléspectateur moyen », cette chimère, cet oxymore que généralement on ne reconnaît pas comme tel. Les politiciens y trouvaient leur avantage : sans analyse, il n’est pas de critique solide. Mais depuis que les avions se sont écrasés sur les tours de Manhattan, la palette émotionnelle s’est resserrée sur les étranges lucarnes ; on ne règne plus que par la peur et, plus subtilement pervers, par des peurs virtuelles, non pas d’une adversité réelle mais de ce qui pourrait arriver, peut-être, si un mot, une image, un souffle dépasse l’autre. Bref, on nous fait gober quelque chose qui ressemble à la peur de son ombre. On nous fait trembler à l’avance devant des virus qui muteront peut-être, des astéroïdes qui risquent un jour de percuter la Terre, la fin annoncée du pétrole, les extrapolations linéaires sur le réchauffement climatique, les récessions économiques probables, la fin des retraites et maintenant les fatwas. Plus personne ne semble se souvenir du conte du berger qui tous les jours criait au loup pour s’amuser ; quand vraiment vint le loup, il fut dévoré dans l’indifférence générale des villageois blasés de ses cris. Ils oublient, nos propagandistes, que l’anxiété parvenue à un certain degré de répétition ou d’intensité se renverse et génère simplement le déni.
La dernière mode en cette matière, campagne publicitaire – oh pardon, électorale oblige, c’est de monter en épingle les policiers blessés par les caillasseurs des banlieues. On filme certain ministre au chevet du héros abattu, on fait donner la cavalerie en oubliant de prévenir monsieur le maire mais pas les agences de presse[2], et l’on s’étonne que ça recommence quinze jours plus tard. Mais si les gens ont peur, ils voteront sécuritaire, n’est-ce pas ? Je ne sais quel est le brillant dircom qui a concocté la chose mais, outre qu’il n’a pas encore compris que prendre les gens pour des imbéciles finit toujours par devenir contre-productif, il semble des plus légers dans la prévision des conséquences à court terme. Cher monsieur (chère madame), il serait temps de saisir qu’on ne vend pas un président comme une marque de couches-culottes et que la lecture de la presse est trompeuse en matière de suivi d’impact. En d’autres termes, on ne peut pas à la fois mentir et se fier à ses propres mensonges pour évaluer la réalité.
Il n’empêche. Tout mis bout à bout et les déclinologues vrombissant par-dessus pour couvrir aussi la couche intellectuelle, angoisse et morosité s’installent bel et bien. Avec une sorte de nervosité à fleur de peau. Mais attention ! On n’insiste, rappelons la règle du jeu, que sur des peurs virtuelles. Les aspects réellement dangereux de notre civilisation ou qui demanderaient réflexion sur les enjeux ne sont guère débattus que sur Internet, dans quelques colloques universitaires ou à l’intérieur de tribus marginalisées. Pourquoi ? Sans doute un vrai débat réorienterait-il l’économie, alors que certains décideurs ont déjà investi – par exemple dans les OGM – et tiennent à leurs dividendes ; mais l’histoire a prouvé que l’économie serait plutôt bonne fille. Elle abandonne sans remords ce qui ne marche pas et fait son blé d’autre chose, mieux vendable. L’insistance avec laquelle on escamote le débat pour faire passer en force des produits, des recherches, des comportements au lieu de suivre la sacro-sainte loi du marché me fait subodorer qu’autre chose est à l’œuvre, une idéologie aussi grandiose que subreptice, un projet sur l’homme. Ou plusieurs. Quant aux peurs virtuelles, elles ont une caractéristique qui les rend à la fois périlleuses et tentantes pour des propagandistes : elles ne sont pas affrontables. Je ne sais plus dans lequel de ses livres Saint-Exupéry eut cette phrase que j’ai toujours gardée en mémoire : « Seul l’inconnu épouvante les hommes. Mais pour quiconque l’affronte, ce n’est déjà plus l’inconnu. » Les catastrophes qu’on imagine sont toujours plus terrifiantes que les épreuves auxquelles on doit faire face. Donc, pour être sûr que « la France d’en bas[3] » se maintiendra dans un état de peur latente que l’on croit mieux gouvernable – ce en quoi l’on se trompe sans doute – il ne faut pas qu’elle puisse combattre les ogres, loups garous et vampires qu’on agite devant elle comme si c’était tous les jours Halloween. Mais à force de tant inciter au cocooning et à la lâcheté, à faire le gros dos sous des orages imaginaires, si le loup venait et quel que soit le loup, saurait-on encore que l’on peut toujours se dresser contre lui ?

Il n’est pas inutile, à ce stade, de relire les virtualités terrifiantes qu’on nous propose au travers de ce que Gilbert Durand nommait les Structures anthropologiques de l’imaginaire[4]. Dis moi ce que tu redoutes, dis moi ce que tu diabolises, dis moi ce que tu encenses et je te dirai qui tu es. Car il m’est évident que toute cette manipulation de l’opinion ne prendrait pas si elle ne brassait des mythèmes en phase avec l’état profond de l’inconscient collectif. C’est donc les images du 11 septembre, celles qui passaient en boucle et qui reviennent à chaque anniversaire, qu’il faut d’abord interroger. Et pour dissiper d’avance tout malentendu : je sais qu’il s’agit d’un événement réel ; je ne cherche pas ici à pondérer les responsabilités ni à démêler d’éventuels complots, je ne fais pas de commentaire politique ; mon sujet est à la fois plus restreint, je ne traite que des images télévisuelles, de l’information et de son impact sur l’inconscient collectif, et plus vaste puisqu’il s’agit de déchiffrer les embrassements intimes du réel et de l’imaginaire.
Je me souviens fort bien de cette journée. Pascal était dans sa chambre, fatigué mais dans la phase de rémission de sa maladie ; je travaillais à l’ordinateur, pour changer, et la tante Josette regardait son feuilleton à la télévision. Quand elle m’a appelée, j’ai d’abord cru qu’elle avait confondu la bande annonce d’un film catastrophe avec l’actualité et quand, devant son insistance, je me suis décidée à regarder avec elle, je n’ai pas pu me défaire d’un sentiment d’irréalité durant un bon quart d’heure. J’ai su plus tard que je n’étais pas la seule à ressentir au départ ces images comme de l’imaginaire – ce qui signifie qu’elles avaient la structure d’un mythe. Contrairement aux épisodes visionnaires dont j’ai pu écrire que l’imaginaire s’y déguise en réel comme le loup en mère-grand, c’était ici le réel qui se déguisait en imaginaire. Le passage en boucle n’a pu qu’accentuer cette parenté inattendue, ainsi que le traumatisme puisque non seulement le petit (une poignée de terroristes) rossait le grand (l’unique hyperpuissance) sur ses terres mais ce qui aurait du rester de l’ordre du symbole envahissait la réalité pour la détruire. D’une certaine façon s’accomplissait ce que les séries fantastiques américaines n’avaient cessé d’annoncer : les hordes démoniaques issues de l’ailleurs, des ténèbres ou de l’inconscient se répandaient dans la vie quotidienne et l’asservissaient à leur propre loi.
Le petit rossait le grand. Cela inversait l’histoire biblique de David contre Goliath puisque, cette fois, c’était un fort méchant garnement contre un géant qui se croyait débonnaire. Mais inverser la Bible ferait sourire en Europe alors qu’aux USA, terre d’élection des Eglises protestantes, c’est retourner contre eux le mythe fondateur des Pèlerins. C’était un séisme sur leurs fondements mêmes, une gifle identitaire autant qu’un attentat.
Les images racontaient autre chose.
Ces tours jumelles, très minces et carrées de silhouette, évoquent deux fûts ou les deux montants d’une porte dont le linteau serait invisible. Voulue ou non, c’est la structure d’un temple maçonnique avec ses deux piliers Jakin et Boas repris de la description biblique du premier Temple et leur ombre portée que sont les deux colonnes, celle des apprentis et compagnons et celle des maîtres. Et l’on sait l’importance de la Maçonnerie aux USA. Mais cette structure est bien plus archaïque. Après tout, il n’y a pas trente mille façons de faire une porte. Soit on pose un linteau sur des montants droits ou obliques, soit on courbe une arche. Et les portes traditionnelles de la côte est sont souvent précédées de deux colonnes blanches. A Manhattan, visibles de la mer comme l’ont montré de nombreux films, les Twin Towers apparaissent donc comme la porte sacrale de l’Amérique – ou de l’Eldorado. Mais ce sont des hauts lieux du business, ce que d’aucuns liraient comme le portail d’un temple de Mammon, du Veau d’or ou de quelque Baal.
Encadrant une porte subtile, ces tours n’ont rien de phallique ; dans une symbolique sexuelle, leur gémellité et l’ouverture béante entre elles les tire du côté du féminin. Or si l’on écarte le commentaire haletant des journalistes, que voit-on à l’écran – et, je le répète, en boucle ? Un coït. Une pénétration et même, plus précisément, la pénétration d’un spermatozoïde dans chacun des systèmes ovariens qui encadrent le vagin dans une représentation schématique de la féminité. Donc une fécondation. Mais une fécondation de mort et non de vie, destructrice et non créatrice. Si l’on ajoute à cela les flammes qui jaillissent immédiatement sous l’impact, la forme en croix des avions à l’approche, ailes et fuselage, la reprise cyclique de l’image, jusqu’à l’effondrement des tours mais qui semblent, telles un phénix impossible, renaître de leurs cendres pour un nouveau sacrifice, l’ensemble est d’une rare cohérence mythique. Rien ne vient briser ce que Durand appelle le régime nocturne synthétique, hermésien ou dramatique de l’imaginaire, régime fondé sur, je cite, « la dialectique des antagonistes, la dramatisation ».
Or ce régime hermésien fonctionne d’ordinaire comme un mythe de régénération ou de salut. Il est ici totalement inversé dans son intention, tant par les terroristes eux-mêmes, quels qu’ils soient car on ignore tout d’eux lorsque ces images surgissent pour la première fois, que par les rédacteurs en chef des médias qui décident du passage en boucle, une boucle qui bientôt s’augmente des effondrements. Après quoi la caméra revient à terre pour montrer de la fumée, de la poussière, des gens hagards. On retrouve tous les éléments d’un rite sacrificiel comme ceux qu’étudiait Marie Bonaparte[5], y compris le marché passé avec les Puissances, ici symbolisé comme pour un surcroît de cohérence par le fait que ces Tours se nommaient le World Trade Center, le Centre Mondial du Commerce. On sait l’importance du Centre et surtout du Centre du Monde dans les mythes de sacralisation[6]. Et nous sommes bien dans le monde d’Hermès, dieu grec du commerce et même des voleurs, patron mythique de tous les échanges, licites et illicites.
De plus, Gilbert Durand fait remarquer, à propos du sacrifice et de la régénération, que cette épiphanie « est également assimilée avec fréquence par les théologies au retour au chaos, à l’informe, à l’histolyse diluviale ». Il y a bien retour au chaos par l’effondrement des tours, mais c’est un déluge de feu, de poussière et de fumée, non un déluge d’eau même si les pompiers en déversent aussi. Le nom qu’on a donné spontanément à ce trou chaotique et qui lui restera, ground zero, est tout aussi symptomatique, un jeu de mots à tiroirs qui exprime à la fois le centre, le retour au chaos et le sentiment d’irréalité. Essayons de décrypter. Ground, c’est le sol, un synonyme de floor qui signifie également étage. Or aux USA, on numérote les étages à partir de 1 qui désigne le rez-de-chaussée, lequel peut aussi se dire ground floor. S’il existe des niveaux souterrains, on inverse : -1, -2, etc. L’étage zéro n’existe pas. Par contre, zéro, c’est le terme d’un compte à rebours, l’instant décisif, ce que nous appelons l’heure H. C’est aussi le cœur de cible. Ou le point d’impact d’une bombe atomique, point zero. Et ground est utilisé dans le vocabulaire militaire, en particulier pour les missiles et les bombes air-to-ground, air-sol. Ceux qu’on lance d’un avion.
Mots ou images, tout y est. Y compris peut-être la régénération, celle de la conscience identitaire des Etats-Unis : la main revenue plus volontiers sur le cœur pour saluer le drapeau ou chanter les hymnes, le choix insistant, parmi ces derniers, de God bless America, dont le refrain s’achève par my home, sweet home, qui confond l’Etat, le territoire et la maison.
Or cela m’étonnerait beaucoup si les concepteurs de l’attentat, quels qu’ils soient, avaient lu Gilbert Durand pour élaborer à froid une séquence mythique pratiquement parfaite quoique, rappelons le, inversée dans son intention destructrice. Le retour au chaos ne devait pas aller plus loin. L’histoire s’arrêtait sur les errants hagards dans la poussière et la fumée, sur les larmes et sur la mort. Mais c’est bien parce que la structure mythique transmise par les télévisions était parfaitement cohérente que l’événement a pu comme naturellement susciter ce réveil identitaire et l’élan de générosité qui a poussé des centaines d’Américains ordinaires à se porter volontaires pour déblayer les ruines et rechercher morts et survivants.
C’est aussi ce qui explique ce sentiment presque universel qu’il y avait un avant et un après le 11 septembre, que c’était un instant charnière durant lequel le monde se métamorphosait. Si le Centre du Monde (du commerce, certes, certes, mais l’inconscient collectif traduit « du Monde d’Hermès ») revient au chaos, ce ne peut être que pour entamer un nouveau cycle.
Alors pourquoi ce nouveau cycle n’est-il pas profondément neuf ? Pourquoi le sentiment dominant en Europe et en particulier en France est-il celui d’un déclin et non d’un renouvellement, d’une régénération ? La cohérence mythique qui unissait au moins tout l’occident au voisinage du 11 septembre s’est presque immédiatement brisée sur une divergence qui ressemble à une autre forme de mythe gémellaire, celui de Castor et Pollux, des frères dont l’un est immortel et l’autre mortel. Les USA, malgré les errements de la guerre d’Irak, regardent vers le futur et se croient de nouveau immortels. L’Europe à quoi l’on ne croit plus, la France surtout rejette son passé, se culpabilise et jouit amèrement de sa ruine future et fantasmatique.
Léon Bloy attendait les cosaques et le Saint Esprit. Les déclinologues n’attendent rien, pas même Godot, ou peut-être de s’engloutir dans le trou de la sécu, ce qui évoque plutôt un fantasme de Bukowski[7]. Il serait judicieux de se demander pourquoi.

(à suivre…)

[1] Oui, je mets une majuscule. Et pourtant, Dieu sait que j’ai été critique avec les fondements de la cinquième…
[2] Cité par Marianne du 7 octobre.
[3] Celle là, je ne parviens pas à la digérer. D’autant qu’il ne fut pas si brillant lors de sa sortie, celui qui se croyait perché en haut de l’échelle.
[4] Gilbert Durand, Les structures anthropologiques de l’imaginaire : Introduction à l’archétypologie générale, Bordas, Paris, 1969.
[5] Marie Bonaparte, Mythes de guerre, Image Publishing, London, 1946.
[6] Voir en particulier René Guénon, Symboles fondamentaux de la science sacrée, recueil posthume présenté par Michel Vâlsan, NRF Gallimard, Paris, 1962 ; ainsi que pratiquement toute l’œuvre de Mircea Eliade.
[7] Comment, vous n’avez ni lu ni vu les Contes de la folie ordinaire ?